Restauration de ma 403 B8 de 1962
Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
Salut, je viens découvrir ton post, un vrai plaisir de lire ces 5 pages.
Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
Bonjour à tous,
Me revoilà sur le forum.
Non sans plaisir.
Je viens de regarder.
Mon dernier « post » remonte à octobre 2019.
Alors que s’est-il passé depuis ?
Pourquoi suis-je resté éloigné du forum aussi longtemps ?
Je vais vous le raconter.
Bien sûr, il y a eu le COVID et les différents confinements.
Mais ceux-ci n’ont pas été l’occasion pour moi de travailler moins.
Ni de bricoler.
Au contraire.
J’ai dû travailler plus.
Bien plus.
Et je n’ai pas eu le loisir de faire autre chose.
Alors que s’est-il passé ?
Eh bien voilà.
Un mardi après-midi, mon téléphone sonne.
Nous sommes alors à l’automne 2019.
Je suis en conseil de direction.
Et ce coup de fil me sort de la léthargie dans laquelle je me trouvais.
Je m’éclipse.
« Oui allo ? »
« Oui, bonjour, je suis M. F, le fils de monsieur F à qui vous louez le garage. »
« Oui, bien sûr. Comment allez-vous ? »
« Ça va, je vous remercie. Je vous appelle car la santé de mon père se dégrade et il va entrer en EHPAD. Nous allons donc vendre le garage et il faudrait le débarrasser. »
Je connais son papa, il habite la résidence, au dernier étage, et j’ai vu son état se dégrader. Il a 97 ans. C’est un homme sympathique et très cultivé.
Je me dis que je tiens peut-être là l’occasion d’acquérir son bien sur lequel je lorgne depuis déjà longtemps.
« Ecoutez, si vous vendez son garage, sachez que je suis intéressé. J’ai d’ailleurs déjà eu l’occasion d’en informer votre papa. Il est au courant. Si le prix est raisonnable bien sûr. Et puis, comme ça vous n’aurez même pas besoin de chercher un acquéreur… »
L’argument est bidon bien sûr. A Lyon, son garage est une vraie pépite. Nul besoin de chercher d’acquéreur. Les acquéreurs sont déjà là avant même que vous n’ayez ouvert la bouche.
Mais bon…
« Je crois que l’on ne s’est pas bien compris. En fait, comme mon père entre en EHPAD, il n’a plus besoin de logement. On vend donc son appartement et le garage qui va avec. »
Je sens un frisson me parcourir le dos.
Je viens de prendre un coup de massue.
Je me ressaisis et ose : « Vous savez, si vous vendez les deux séparément, vous obtiendrez plus d’argent. Et comme je vous le disais, je suis prêt à vous acheter le garage. »
Et lui de répondre : « Bien sûr, mais l’appartement est grand, il fait 150m2. L’acheteur aura donc au minimum une voiture. Donc, sans garage, il sera invendable. »
Point final.
Il a raison et je le sais.
« De combien de temps est-ce que je dispose ? »
« Une quinzaine de jours. Un agent immobilier doit venir la semaine prochaine évaluer les biens. »
Je négocie difficilement trois semaines pour vider le garage et raccroche.
Je suis tel un boxeur qui vient de se prendre un violent uppercut.
Je suis hébété.
Je sens le sol se dérober sous mes pieds.
Je deviens livide.
Je retourne en conseil de direction.
Mes collègues m’interrogent.
Tout va bien ?
Tu es sûr ?
Tu as un problème ?
J’ai juste envie d’hurler.
Non, ça ne va pas.
Oui j’ai un problème.
Un énorme problème même !
Et je ne sais pas comment le gérer.
Trouver un autre garage en trois semaines est mission impossible.
Vendre une voiture en puzzle en trois semaines n’est guère plus facile.
Je suis au bord du gouffre.
Comment vais-je bien pouvoir faire.
Dans trois semaines, je suis dehors.
Adieu vaches, veaux et cochons.
Et garage aussi !
Ma fin d’après-midi est un enfer.
Une torture psychologique.
Je suis à la rue.
Dans tous les sens du terme.
Je me pose mille questions.
Comment trouver un garage dont le loyer ne dépasse pas les 100 euros par mois ?
Comment trouver un garage accessible à un camion doté d’une plateforme pour transporter la voiture qui n’est plus roulante ?
Comment trouver un garage équipé de l’électricité ?
Comment trouver un garage où bricoler sur sa voiture est autorisé ?
Comment trouver…
Autant chercher une mine de diamants en plein cœur de Lyon !
Le soir, je rentre chez moi dépité.
J’annonce la nouvelle à ma femme.
Puis, une fois le diner fini.
Je m’enfonce dans le canapé.
Téléphone à la main.
Le Bon Coin va-t-il me sauver ?
Je cherche un garage à louer.
Si possible pas loin de chez moi.
Dans le 5e arrondissement.
Ce serait plus simple.
Je lance la recherche.
Rien !
Je décide de les étendre.
De manière concentrique autour du 5e.
Je peste déjà à la perspective de devoir prendre ma voiture à chaque fois que je voudrai travailler sur ma 403.
J’essaie Lyon 9e, Lyon 1er et Lyon 2e.
Rien, rien et rien !
En tout cas rien qui ne correspond à ma recherche.
J’essaie les alentours de Lyon.
Rien non plus.
Je change alors les termes de la recherche.
Je remplace « louer » par « acheter ».
Mais rien non plus !
Tout au plus des garages hors de prix dans des résidences neuves.
Et où, j’en suis certain, il existe un règlement de copropriété dressant un mur de Berlin d’interdictions en tout genre pour tenir les gêneurs de mon espèce à distance.
Après plusieurs heures de recherches, je me couche, le moral à zéro.
Il est une heure du matin. Je suis épuisé mais je ne trouve pas le sommeil.
Le lendemain matin est difficile.
Petit-déjeuner en silence.
J’ai le moral à zéro.
Je pense à mon unique solution.
Poster un message sur le forum du club pour céder, que dis-je, donner au plus vite ma 403.
Ma femme arrive alors dans la cuisine et me lance :
« Tu sais j’ai réfléchis, pourquoi on n’achèterait pas l’appartement ? Comme ça, on aura le garage ! »
Silence.
Un ange passe.
Mais pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ???
Mais quel c** !!!
Mais bien sûr, elle a raison !
Mon orgueil de mâle en prend un coup.
C’est évident.
Elle a raison.
Si le garage est indissociable de l’appartement, alors il suffit d’acheter l’appartement pour avoir le garage !
C’est logique !
Et là, je vous entends déjà…
Mais il est dingue !
Il veut acheter un appartement de 150 m2, pour avoir un garage, pour retaper une 403 qu’il a acheté 4000 euros !
Ce type est dingue !
Oui et non !
Enfin, il faut que je vous explique.
Depuis quelques temps déjà, ma femme et moi hésitions sur ce que nous allions faire une fois notre crédit remboursé.
Il ne nous restait plus que deux ans et nous en avions terminé de rembourser notre prêt.
Elle souhaitait que nous achetions une maison et moi j’étais partisan de rester dans notre appartement et de profiter de l’argent pour faire des voyages.
Nous étions propriétaire d’un appartement de 115 m2.
Un loft en rez-de-chaussée de la résidence.
L’appartement était très bien.
Grand, lumineux avec une grande pièce à vivre.
Mais il lui manquait un bureau et une chambre d’amis.
Or, l’appartement du papa de Monsieur F. était suffisamment grand pour nous offrir ce dont nous manquions.
Nous décidons donc d’appeler son fils et de lui demander de nous le faire visiter.
Sitôt dit, sitôt fait.
Et nous nous retrouvons le vendredi après-midi dans l’appartement en question.
Il est au dernier étage de notre résidence et offre une vue magnifique sur le Mont-Blanc, les monts d’or et les monts du lyonnais. Par contre, il est dans son jus et tout est à refaire.
Du sol au plafond en passant par l’électricité et des cloisons à casser.
Nous décidons de faire une offre.
Le fils de M. F. est incrédule.
Je suis alors persuadé qu’il ne nous prend pas au sérieux.
Même si les travaux sont d’un montant à six chiffres, le prix est intéressant pour le marché lyonnais.
C’est un des marchés immobiliers les plus chers de France après Paris.
L’offre est acceptée, le financement trouvé et nous devenons propriétaires quelques mois plus tard.
Tout cela, je le rappelle pour avoir un garage pour travailler sur ma 403 !
En parallèle, nous vendons notre appartement en seule une visite à un prix dépassant toutes nos espérances.
Le marché de l’immobilier lyonnais…
Je vous épargne les détails de toute cette histoire : le notaire qui a attrapé le COVID, le médecin qui oublie d’envoyer son compte-rendu médical pour l’assurance du prêt, l’offre de prêt qui reste bloquée dans un bureau de poste fermé en plein confinement, les travaux de démolition au moment où tout le monde vit reclus H24 et sept jours sur sept dans son appartement, les problèmes d’approvisionnement en matériaux…
Bref, une vraie galère !
Mais après 18 mois de travaux, passés en partie au beau milieu des ouvriers, nous sommes heureux d’habiter un appartement flambant neuf dont nous sommes très contents.
Et le garage et la 403 me direz-vous ?
J’y viens !
Au printemps, je retourne voir ma voiture.
Je regonfle les pneus pour éviter qu’ils ne se dégradent et je contemple le chantier.
Quelque chose m’empêche de m’y remettre.
Je cherche ce que c’est.
Et j’arrive enfin à mettre des mots sur le problème.
Le garage est sale.
C’est un vrai fouillis.
Et je n’ai pas envie de m’y remettre dans ces conditions.
Surtout que maintenant, il m’appartient.
Les lecteurs de mes pages précédentes me voient certainement venir.
Ils ont certainement déjà compris.
Et ils ont raison !
Mais avant d’aller plus loin, une petite précision.
Comme nous avons vendu notre appartement avec une des deux places de parking qu’il comptait, ma femme n’a plus de place pour se garer.
Un jour, nous apprenons par le concierge qu’un garage se libère à la location dans notre résidence.
Ni une ni deux, ma femme contacte le propriétaire et loue le garage à la barbe d’autres copropriétaires intéressés.
Elle a donc son garage.
Et moi j’ai ma place de parking pour mon véhicule plus le garage où se trouve la 403.
Vous me voyez venir ?
Je décide alors de refaire intégralement le garage où se trouve ma 403 pour pouvoir travailler dans des conditions acceptables pour le bricoleur en herbe que je suis.
Je procède donc à la réquisition du garage de ma femme qui est furax car elle se retrouve de nouveau à la rue !
J’y gare ma 403 et y stocke tout le reste afin de vider complétement le garage dont nous sommes désormais propriétaires.
Je vide tout.
Je commence par décaper et repeindre la porte, intérieur et extérieur, qui en avait bien besoin.
Je m’attaque ensuite aux murs et au plafond que je peins en blanc.
Tout de suite le garage semble plus grand et est beaucoup plus lumineux.
Plus propre aussi.
Je continue avec le sol.
Je le décape à l’acide et l’enduit d’une primaire d’accrochage.
Puis de deux couches de peinture bi-composants spéciale « showroom » qui me coûte un bras.
C’est l’extase.
Un voisin me dit avec humour que je devrais en faire une chambre tant c’est propre. Un autre une piste de danse.
J’achète un établi, un étau, des caisses à outils.
Et puis je décide d’aller jusqu’au bout.
Il me faut l’électricité.
Un voisin sympa qui a mis l’électricité dans son garage me propose de me repiquer chez lui.
Se repiquer chez lui ok, sauf que n’y connais rien du tout en électricité.
Ma plus belle réussite dans ce domaine remonte à mes 13 ans quand j’avais confectionné un camion en Lego dont les phares s’allumaient à l’aide d’une pile et de pinces crocodile.
Un peu léger quand même !
Qu’à cela ne tienne !
Je suis prêt à affronter mon nouvel Himalaya !
Mais avec détermination et entrain cette fois-ci.
Je me mets donc en recherche.
Je passe des heures sur internet.
Je cherche des tutos sur Youtube.
Je découvre le monde enchanté des disjoncteurs différentiels, des disjoncteurs unipolaires, des sous-compteurs, des tubes IRL, des normes électriques, des fils de section 1.5 et 2.5…
Et au bout de plusieurs semaines, je me décide à franchir le pas.
Je fais la liste de ce dont j’ai besoin : cinq prises, deux interrupteurs, deux grandes réglettes LED…
Et je me lance dans mon mécano électrique.
J’ai parfois l’impression d’être dans le film « la 7e compagnie ».
« Alors, le fil vert avec le bouton vert et le fil rouge avec le bouton rouge… »
« Ah ? Bleu et jaune ? »
« Merde ! »
Quelques semaines plus tard, je termine enfin.
Je m’apprête à relever les languettes des disjoncteurs.
Je m’attends à une inévitable « explosion ».
J’ai forcément fait une erreur quelque part et ça va me péter à la gueule !
Je détourne le regard, ferme les yeux, serre les dents et pousse les petits bouts de plastique vers le haut.
Rien ne se passe.
Rien n’explose.
J’en déduis que l’électricité est maintenant dans mon garage.
Je pousse la folie encore plus loin et décide d’appuyer sur un des deux interrupteurs.
Je serre à nouveau les dents et le fais.
Rien n’explose mais une lumière presque aveuglante envahit le garage.
Je n’en crois pas mes yeux.
Ça marche !
Téméraire, j’essaie le deuxième.
Je serre toujours les dents et…
Alléluia !
Ça marche !
Mon garage est inondé de lumière.
Il ne me reste plus qu’à tester les cinq prises.
J’ai peut-être eu de la chance mais là, j’en suis sûr, ça va foirer et exploser.
Eh bien, non !
Ça marche !
Je suis aux anges.
Une fierté immense m’envahit.
Moi qui n’y connaissais rien, je viens de réaliser une petite installation électrique, probablement modeste à vos yeux, mais qui fonctionne !
Je suis tellement heureux et fier de moi !
Je vais enfin pouvoir redémarrer mon chantier.
Et travailler dans les conditions dont je rêvais.
J’ai enfin un lieu propre, rangé, lumineux et pratique.
Le coup de "boost" sur le moral est énorme.
Ma femme récupère son propre garage et elle est ravie.
La semaine dernière, je ressors le faisceau électrique que j’ai acheté pour la 403.
Et je me remets au boulot.
J’y vais doucement car je ne veux pas faire d’erreur.
De toute façon, je suis mon propre patron.
Je n’ai pas de « deadline ».
Je me suis toujours empêché de m’en fixer une.
Je trouve que c’est le meilleur moyen de tenir mon objectif.
Pas de pression, pas de course contre la montre.
Je fais les choses à mon rythme mais j’essaie de les faire bien.
Bonne soirée et bon week-end à tous !
Me revoilà sur le forum.
Non sans plaisir.
Je viens de regarder.
Mon dernier « post » remonte à octobre 2019.
Alors que s’est-il passé depuis ?
Pourquoi suis-je resté éloigné du forum aussi longtemps ?
Je vais vous le raconter.
Bien sûr, il y a eu le COVID et les différents confinements.
Mais ceux-ci n’ont pas été l’occasion pour moi de travailler moins.
Ni de bricoler.
Au contraire.
J’ai dû travailler plus.
Bien plus.
Et je n’ai pas eu le loisir de faire autre chose.
Alors que s’est-il passé ?
Eh bien voilà.
Un mardi après-midi, mon téléphone sonne.
Nous sommes alors à l’automne 2019.
Je suis en conseil de direction.
Et ce coup de fil me sort de la léthargie dans laquelle je me trouvais.
Je m’éclipse.
« Oui allo ? »
« Oui, bonjour, je suis M. F, le fils de monsieur F à qui vous louez le garage. »
« Oui, bien sûr. Comment allez-vous ? »
« Ça va, je vous remercie. Je vous appelle car la santé de mon père se dégrade et il va entrer en EHPAD. Nous allons donc vendre le garage et il faudrait le débarrasser. »
Je connais son papa, il habite la résidence, au dernier étage, et j’ai vu son état se dégrader. Il a 97 ans. C’est un homme sympathique et très cultivé.
Je me dis que je tiens peut-être là l’occasion d’acquérir son bien sur lequel je lorgne depuis déjà longtemps.
« Ecoutez, si vous vendez son garage, sachez que je suis intéressé. J’ai d’ailleurs déjà eu l’occasion d’en informer votre papa. Il est au courant. Si le prix est raisonnable bien sûr. Et puis, comme ça vous n’aurez même pas besoin de chercher un acquéreur… »
L’argument est bidon bien sûr. A Lyon, son garage est une vraie pépite. Nul besoin de chercher d’acquéreur. Les acquéreurs sont déjà là avant même que vous n’ayez ouvert la bouche.
Mais bon…
« Je crois que l’on ne s’est pas bien compris. En fait, comme mon père entre en EHPAD, il n’a plus besoin de logement. On vend donc son appartement et le garage qui va avec. »
Je sens un frisson me parcourir le dos.
Je viens de prendre un coup de massue.
Je me ressaisis et ose : « Vous savez, si vous vendez les deux séparément, vous obtiendrez plus d’argent. Et comme je vous le disais, je suis prêt à vous acheter le garage. »
Et lui de répondre : « Bien sûr, mais l’appartement est grand, il fait 150m2. L’acheteur aura donc au minimum une voiture. Donc, sans garage, il sera invendable. »
Point final.
Il a raison et je le sais.
« De combien de temps est-ce que je dispose ? »
« Une quinzaine de jours. Un agent immobilier doit venir la semaine prochaine évaluer les biens. »
Je négocie difficilement trois semaines pour vider le garage et raccroche.
Je suis tel un boxeur qui vient de se prendre un violent uppercut.
Je suis hébété.
Je sens le sol se dérober sous mes pieds.
Je deviens livide.
Je retourne en conseil de direction.
Mes collègues m’interrogent.
Tout va bien ?
Tu es sûr ?
Tu as un problème ?
J’ai juste envie d’hurler.
Non, ça ne va pas.
Oui j’ai un problème.
Un énorme problème même !
Et je ne sais pas comment le gérer.
Trouver un autre garage en trois semaines est mission impossible.
Vendre une voiture en puzzle en trois semaines n’est guère plus facile.
Je suis au bord du gouffre.
Comment vais-je bien pouvoir faire.
Dans trois semaines, je suis dehors.
Adieu vaches, veaux et cochons.
Et garage aussi !
Ma fin d’après-midi est un enfer.
Une torture psychologique.
Je suis à la rue.
Dans tous les sens du terme.
Je me pose mille questions.
Comment trouver un garage dont le loyer ne dépasse pas les 100 euros par mois ?
Comment trouver un garage accessible à un camion doté d’une plateforme pour transporter la voiture qui n’est plus roulante ?
Comment trouver un garage équipé de l’électricité ?
Comment trouver un garage où bricoler sur sa voiture est autorisé ?
Comment trouver…
Autant chercher une mine de diamants en plein cœur de Lyon !
Le soir, je rentre chez moi dépité.
J’annonce la nouvelle à ma femme.
Puis, une fois le diner fini.
Je m’enfonce dans le canapé.
Téléphone à la main.
Le Bon Coin va-t-il me sauver ?
Je cherche un garage à louer.
Si possible pas loin de chez moi.
Dans le 5e arrondissement.
Ce serait plus simple.
Je lance la recherche.
Rien !
Je décide de les étendre.
De manière concentrique autour du 5e.
Je peste déjà à la perspective de devoir prendre ma voiture à chaque fois que je voudrai travailler sur ma 403.
J’essaie Lyon 9e, Lyon 1er et Lyon 2e.
Rien, rien et rien !
En tout cas rien qui ne correspond à ma recherche.
J’essaie les alentours de Lyon.
Rien non plus.
Je change alors les termes de la recherche.
Je remplace « louer » par « acheter ».
Mais rien non plus !
Tout au plus des garages hors de prix dans des résidences neuves.
Et où, j’en suis certain, il existe un règlement de copropriété dressant un mur de Berlin d’interdictions en tout genre pour tenir les gêneurs de mon espèce à distance.
Après plusieurs heures de recherches, je me couche, le moral à zéro.
Il est une heure du matin. Je suis épuisé mais je ne trouve pas le sommeil.
Le lendemain matin est difficile.
Petit-déjeuner en silence.
J’ai le moral à zéro.
Je pense à mon unique solution.
Poster un message sur le forum du club pour céder, que dis-je, donner au plus vite ma 403.
Ma femme arrive alors dans la cuisine et me lance :
« Tu sais j’ai réfléchis, pourquoi on n’achèterait pas l’appartement ? Comme ça, on aura le garage ! »
Silence.
Un ange passe.
Mais pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ???
Mais quel c** !!!
Mais bien sûr, elle a raison !
Mon orgueil de mâle en prend un coup.
C’est évident.
Elle a raison.
Si le garage est indissociable de l’appartement, alors il suffit d’acheter l’appartement pour avoir le garage !
C’est logique !
Et là, je vous entends déjà…
Mais il est dingue !
Il veut acheter un appartement de 150 m2, pour avoir un garage, pour retaper une 403 qu’il a acheté 4000 euros !
Ce type est dingue !
Oui et non !
Enfin, il faut que je vous explique.
Depuis quelques temps déjà, ma femme et moi hésitions sur ce que nous allions faire une fois notre crédit remboursé.
Il ne nous restait plus que deux ans et nous en avions terminé de rembourser notre prêt.
Elle souhaitait que nous achetions une maison et moi j’étais partisan de rester dans notre appartement et de profiter de l’argent pour faire des voyages.
Nous étions propriétaire d’un appartement de 115 m2.
Un loft en rez-de-chaussée de la résidence.
L’appartement était très bien.
Grand, lumineux avec une grande pièce à vivre.
Mais il lui manquait un bureau et une chambre d’amis.
Or, l’appartement du papa de Monsieur F. était suffisamment grand pour nous offrir ce dont nous manquions.
Nous décidons donc d’appeler son fils et de lui demander de nous le faire visiter.
Sitôt dit, sitôt fait.
Et nous nous retrouvons le vendredi après-midi dans l’appartement en question.
Il est au dernier étage de notre résidence et offre une vue magnifique sur le Mont-Blanc, les monts d’or et les monts du lyonnais. Par contre, il est dans son jus et tout est à refaire.
Du sol au plafond en passant par l’électricité et des cloisons à casser.
Nous décidons de faire une offre.
Le fils de M. F. est incrédule.
Je suis alors persuadé qu’il ne nous prend pas au sérieux.
Même si les travaux sont d’un montant à six chiffres, le prix est intéressant pour le marché lyonnais.
C’est un des marchés immobiliers les plus chers de France après Paris.
L’offre est acceptée, le financement trouvé et nous devenons propriétaires quelques mois plus tard.
Tout cela, je le rappelle pour avoir un garage pour travailler sur ma 403 !
En parallèle, nous vendons notre appartement en seule une visite à un prix dépassant toutes nos espérances.
Le marché de l’immobilier lyonnais…
Je vous épargne les détails de toute cette histoire : le notaire qui a attrapé le COVID, le médecin qui oublie d’envoyer son compte-rendu médical pour l’assurance du prêt, l’offre de prêt qui reste bloquée dans un bureau de poste fermé en plein confinement, les travaux de démolition au moment où tout le monde vit reclus H24 et sept jours sur sept dans son appartement, les problèmes d’approvisionnement en matériaux…
Bref, une vraie galère !
Mais après 18 mois de travaux, passés en partie au beau milieu des ouvriers, nous sommes heureux d’habiter un appartement flambant neuf dont nous sommes très contents.
Et le garage et la 403 me direz-vous ?
J’y viens !
Au printemps, je retourne voir ma voiture.
Je regonfle les pneus pour éviter qu’ils ne se dégradent et je contemple le chantier.
Quelque chose m’empêche de m’y remettre.
Je cherche ce que c’est.
Et j’arrive enfin à mettre des mots sur le problème.
Le garage est sale.
C’est un vrai fouillis.
Et je n’ai pas envie de m’y remettre dans ces conditions.
Surtout que maintenant, il m’appartient.
Les lecteurs de mes pages précédentes me voient certainement venir.
Ils ont certainement déjà compris.
Et ils ont raison !
Mais avant d’aller plus loin, une petite précision.
Comme nous avons vendu notre appartement avec une des deux places de parking qu’il comptait, ma femme n’a plus de place pour se garer.
Un jour, nous apprenons par le concierge qu’un garage se libère à la location dans notre résidence.
Ni une ni deux, ma femme contacte le propriétaire et loue le garage à la barbe d’autres copropriétaires intéressés.
Elle a donc son garage.
Et moi j’ai ma place de parking pour mon véhicule plus le garage où se trouve la 403.
Vous me voyez venir ?
Je décide alors de refaire intégralement le garage où se trouve ma 403 pour pouvoir travailler dans des conditions acceptables pour le bricoleur en herbe que je suis.
Je procède donc à la réquisition du garage de ma femme qui est furax car elle se retrouve de nouveau à la rue !
J’y gare ma 403 et y stocke tout le reste afin de vider complétement le garage dont nous sommes désormais propriétaires.
Je vide tout.
Je commence par décaper et repeindre la porte, intérieur et extérieur, qui en avait bien besoin.
Je m’attaque ensuite aux murs et au plafond que je peins en blanc.
Tout de suite le garage semble plus grand et est beaucoup plus lumineux.
Plus propre aussi.
Je continue avec le sol.
Je le décape à l’acide et l’enduit d’une primaire d’accrochage.
Puis de deux couches de peinture bi-composants spéciale « showroom » qui me coûte un bras.
C’est l’extase.
Un voisin me dit avec humour que je devrais en faire une chambre tant c’est propre. Un autre une piste de danse.
J’achète un établi, un étau, des caisses à outils.
Et puis je décide d’aller jusqu’au bout.
Il me faut l’électricité.
Un voisin sympa qui a mis l’électricité dans son garage me propose de me repiquer chez lui.
Se repiquer chez lui ok, sauf que n’y connais rien du tout en électricité.
Ma plus belle réussite dans ce domaine remonte à mes 13 ans quand j’avais confectionné un camion en Lego dont les phares s’allumaient à l’aide d’une pile et de pinces crocodile.
Un peu léger quand même !
Qu’à cela ne tienne !
Je suis prêt à affronter mon nouvel Himalaya !
Mais avec détermination et entrain cette fois-ci.
Je me mets donc en recherche.
Je passe des heures sur internet.
Je cherche des tutos sur Youtube.
Je découvre le monde enchanté des disjoncteurs différentiels, des disjoncteurs unipolaires, des sous-compteurs, des tubes IRL, des normes électriques, des fils de section 1.5 et 2.5…
Et au bout de plusieurs semaines, je me décide à franchir le pas.
Je fais la liste de ce dont j’ai besoin : cinq prises, deux interrupteurs, deux grandes réglettes LED…
Et je me lance dans mon mécano électrique.
J’ai parfois l’impression d’être dans le film « la 7e compagnie ».
« Alors, le fil vert avec le bouton vert et le fil rouge avec le bouton rouge… »
« Ah ? Bleu et jaune ? »
« Merde ! »
Quelques semaines plus tard, je termine enfin.
Je m’apprête à relever les languettes des disjoncteurs.
Je m’attends à une inévitable « explosion ».
J’ai forcément fait une erreur quelque part et ça va me péter à la gueule !
Je détourne le regard, ferme les yeux, serre les dents et pousse les petits bouts de plastique vers le haut.
Rien ne se passe.
Rien n’explose.
J’en déduis que l’électricité est maintenant dans mon garage.
Je pousse la folie encore plus loin et décide d’appuyer sur un des deux interrupteurs.
Je serre à nouveau les dents et le fais.
Rien n’explose mais une lumière presque aveuglante envahit le garage.
Je n’en crois pas mes yeux.
Ça marche !
Téméraire, j’essaie le deuxième.
Je serre toujours les dents et…
Alléluia !
Ça marche !
Mon garage est inondé de lumière.
Il ne me reste plus qu’à tester les cinq prises.
J’ai peut-être eu de la chance mais là, j’en suis sûr, ça va foirer et exploser.
Eh bien, non !
Ça marche !
Je suis aux anges.
Une fierté immense m’envahit.
Moi qui n’y connaissais rien, je viens de réaliser une petite installation électrique, probablement modeste à vos yeux, mais qui fonctionne !
Je suis tellement heureux et fier de moi !
Je vais enfin pouvoir redémarrer mon chantier.
Et travailler dans les conditions dont je rêvais.
J’ai enfin un lieu propre, rangé, lumineux et pratique.
Le coup de "boost" sur le moral est énorme.
Ma femme récupère son propre garage et elle est ravie.
La semaine dernière, je ressors le faisceau électrique que j’ai acheté pour la 403.
Et je me remets au boulot.
J’y vais doucement car je ne veux pas faire d’erreur.
De toute façon, je suis mon propre patron.
Je n’ai pas de « deadline ».
Je me suis toujours empêché de m’en fixer une.
Je trouve que c’est le meilleur moyen de tenir mon objectif.
Pas de pression, pas de course contre la montre.
Je fais les choses à mon rythme mais j’essaie de les faire bien.
Bonne soirée et bon week-end à tous !
Modifié en dernier par Ausone69 le ven. oct. 01, 2021 7:18 pm, modifié 2 fois.
- dany
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Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
impec ton auto t a trouver un nouveau chez toi tu devais donc lui faire sa chambre a ton bébé
"Que Dieu ait pitié de mes ennemis, parce que je ne le ferai pas. "
https://www.youtube.com/watch?v=OUWC6DcvDqY&t=376s
https://www.youtube.com/watch?v=OUWC6DcvDqY&t=376s
Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
Opération faisceau
J'ai pris soin de photocopier le schéma électrique du petit livret orange de ma 403.
Puis, je l'ai agrandi en A4 puis en A3.
(Voir le pare-brise sur la photo précédente)
La qualité, même agrandi, est parfaite et l'ensemble et beaucoup plus lisible.
Cela facilite grandement la tâche !
Sur le faisceau que j'ai acheté, les fils étaient repérés par de petites étiquettes blanches en papier numérotées et scotchées sur les câbles.
Inutile de vous dire que si vous passez ça dans un passe-fil, vous n'avez plus rien de l'autre côté.
Tout est arraché et vous vous retrouvez sacrément dans le pétrin.
J'ai donc investi dans un jeu d'étiquettes spéciales pour automobile (marque Zoomsky, achetées sur Amazon)
Il y a 750 étiquettes de cinq couleurs différentes.
C'est donc largement suffisant.
Pourquoi les ai-je achetées ?
Elles sont étanches et résistantes à la déchirure.
Et avec un marqueur indélébile, pas de risque d'effacement.
Ci-dessous un petit aperçu.
Couleur jaune pour tout ce qui va dans le bloc moteur et couleur bleue pour ce qui part du poste de conduite.
J'ai pris soin de photocopier le schéma électrique du petit livret orange de ma 403.
Puis, je l'ai agrandi en A4 puis en A3.
(Voir le pare-brise sur la photo précédente)
La qualité, même agrandi, est parfaite et l'ensemble et beaucoup plus lisible.
Cela facilite grandement la tâche !
Sur le faisceau que j'ai acheté, les fils étaient repérés par de petites étiquettes blanches en papier numérotées et scotchées sur les câbles.
Inutile de vous dire que si vous passez ça dans un passe-fil, vous n'avez plus rien de l'autre côté.
Tout est arraché et vous vous retrouvez sacrément dans le pétrin.
J'ai donc investi dans un jeu d'étiquettes spéciales pour automobile (marque Zoomsky, achetées sur Amazon)
Il y a 750 étiquettes de cinq couleurs différentes.
C'est donc largement suffisant.
Pourquoi les ai-je achetées ?
Elles sont étanches et résistantes à la déchirure.
Et avec un marqueur indélébile, pas de risque d'effacement.
Ci-dessous un petit aperçu.
Couleur jaune pour tout ce qui va dans le bloc moteur et couleur bleue pour ce qui part du poste de conduite.
Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
Une fois le faisceau en place tu vas laisser les étiquettes ?
laurent
Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
Je me sais pas encore.
Je n’ai pas décidé.
Pour l’instant j’avance.
Si c’est trop moche, je les enlèverai.
Mais la plupart seront cachées.
En tout cas, si je les enlève,
je ne le ferai que quand tout sera réinstallé et marchera.
Je n’ai pas décidé.
Pour l’instant j’avance.
Si c’est trop moche, je les enlèverai.
Mais la plupart seront cachées.
En tout cas, si je les enlève,
je ne le ferai que quand tout sera réinstallé et marchera.
Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
Bonjour tout le monde,
J'ai une petite question à vous poser.
Le fils 47 se raccorde normalement à la prise de thermomètre à eau.
A priori, sauf erreur de ma part c'est ce que l'on voit sur l'image ci-dessus.
Pouvez-vous me confirmer avec certitude que le vieille cosse couleur crème que je vous montre à l'image est bien reliée à ce qui serait cette prise de thermomètre à eau.
Je n'ai guère de doute mais je voudrais juste en être certain.
Merci à tous et bon dimanche.
Cyril
J'ai une petite question à vous poser.
Le fils 47 se raccorde normalement à la prise de thermomètre à eau.
A priori, sauf erreur de ma part c'est ce que l'on voit sur l'image ci-dessus.
Pouvez-vous me confirmer avec certitude que le vieille cosse couleur crème que je vous montre à l'image est bien reliée à ce qui serait cette prise de thermomètre à eau.
Je n'ai guère de doute mais je voudrais juste en être certain.
Merci à tous et bon dimanche.
Cyril
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- Localisation : Nord pas de Calais
Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
Oui le 47 est bien sur la sonde qui est du coté cylindre 1 pour afficher sur le compteur la température eau
Une Peugeot 203 de 1959, et une Peugeot 403 B7 de 1964
Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
Merci pour la confirmation !
Bonne soirée
Bonne soirée
- marcaud
- Messages : 252
- Enregistré le : ven. juin 22, 2018 4:34 pm
- Localisation : Charolais Brionnais SetL 71
Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
C' est un réel plaisir de vous lire à nouveau.
Vous avez un véritable talent d' écrivain je suis admiratif .
Et de plus vos talents ne s'arrêtes pas là , peinture ,électricité,
mécanique et j' en passe certainement. Nulle doute vous avez
toute les capacités pour mené à bien cette restauration qui est bien partie.
Dans des locaux tout propre ce seras que du plaisir.
Vous avez un véritable talent d' écrivain je suis admiratif .
Et de plus vos talents ne s'arrêtes pas là , peinture ,électricité,
mécanique et j' en passe certainement. Nulle doute vous avez
toute les capacités pour mené à bien cette restauration qui est bien partie.
Dans des locaux tout propre ce seras que du plaisir.
Le bonheur n' est pas la destination mais il est le chemin.
Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
je retrouve avec plaisir ton sujet : tu as vraiment bien avancé à tous points de vue ! C'est super !
Marc
Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
Récit très plaisant à lire! Vivement la suite!
Re: Restauration de ma 403 8CV de 1962
Merci pour vos retours les amis.
Cela fait toujours plaisir !
Surtout pour moi qui ai si peu confiance en moi.
J'ai une petite question pour vous, les experts.
Je pense commander au club la centrale clignotante électronique car je pense que la mienne est grillée.
En regardant l'objet sur le site, voici la centrale électronique telle que je la vois :
Sur mon ancienne centrale (celle d'origine) j'avais trois bornes :
"+" = fil 50
"Com" = fil 17
"REP" = fil 51
Or, sur la nouvelle il y a 4 bornes.
J'ai bien regardé le BL 276 mais je ne comprends rien au schéma de Jean Marc.
La physique avec ses petits symboles électriques s'est arrêtée en classe de 4e chez moi !
Lol
Mon intuition me dit que sur la nouvelle centrale :
La borne 5 (R) fonctionne avec le fil 51, anciennement REP
La borne 1 (+) fonctionne avec le fil 50, anciennement +
La borne 2 (C) fonctionne avec le fil 17, anciennement Com
J'ai juste ?
Quid de la borne 4 (-) ?
Je pense que ce doit être une masse.
Confirmez-vous ?
Si oui, une suggestion du meilleur endroit où la brancher ?
Et si non, alors c'est quoi cette borne et on la branche comment ?
Une question subsidiaire, peut-être plus difficile.
Lors d'un stage mécanique à Hery, j'avais acheté des ampoules LED.
Jean-Marc Rachard m'avait alors conseillé de me mettre des détrompeurs (espèces de rectangles violets) pour, si mes souvenir sont bons, ralentir la cadence de clignotement.
Il m'en avait vendu deux.
Un pour le clignotant gauche et l'autre pour le droit.
Je crois qu'il m'avait dit que cela se branchait au niveau de la centrale mais je ne me souviens plus trop où et, bien sûr, ni comment !
Une idée ?
Jean Marc si tu me lis... !
Un grand merci.
Cyril
Cela fait toujours plaisir !
Surtout pour moi qui ai si peu confiance en moi.
J'ai une petite question pour vous, les experts.
Je pense commander au club la centrale clignotante électronique car je pense que la mienne est grillée.
En regardant l'objet sur le site, voici la centrale électronique telle que je la vois :
Sur mon ancienne centrale (celle d'origine) j'avais trois bornes :
"+" = fil 50
"Com" = fil 17
"REP" = fil 51
Or, sur la nouvelle il y a 4 bornes.
J'ai bien regardé le BL 276 mais je ne comprends rien au schéma de Jean Marc.
La physique avec ses petits symboles électriques s'est arrêtée en classe de 4e chez moi !
Lol
Mon intuition me dit que sur la nouvelle centrale :
La borne 5 (R) fonctionne avec le fil 51, anciennement REP
La borne 1 (+) fonctionne avec le fil 50, anciennement +
La borne 2 (C) fonctionne avec le fil 17, anciennement Com
J'ai juste ?
Quid de la borne 4 (-) ?
Je pense que ce doit être une masse.
Confirmez-vous ?
Si oui, une suggestion du meilleur endroit où la brancher ?
Et si non, alors c'est quoi cette borne et on la branche comment ?
Une question subsidiaire, peut-être plus difficile.
Lors d'un stage mécanique à Hery, j'avais acheté des ampoules LED.
Jean-Marc Rachard m'avait alors conseillé de me mettre des détrompeurs (espèces de rectangles violets) pour, si mes souvenir sont bons, ralentir la cadence de clignotement.
Il m'en avait vendu deux.
Un pour le clignotant gauche et l'autre pour le droit.
Je crois qu'il m'avait dit que cela se branchait au niveau de la centrale mais je ne me souviens plus trop où et, bien sûr, ni comment !
Une idée ?
Jean Marc si tu me lis... !
Un grand merci.
Cyril
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- Enregistré le : dim. oct. 21, 2007 8:17 pm
- Localisation : ILE de FRANCE, Nord du 77
Re: Restauration de ma 403 B8 de 1962
Bonjour,
Dans le bulletin il est écrit il faudra impérativement faire une mise à la masse donc un fil (noir comme sur la photo) raccordé sur la borne 4 – et l’autre extrémité à la fixation de l’ancienne centrale vis de 6 mm avec rondelle éventail. Gratter la tôle de la planche de bord pour avoir une bonne continuité électrique.
Dans le cas d’installation de lampes Led sur les clignotants, la centrale se comporte comme si une lampe était défectueuse du fait de la faible consommation des Led par un clignotement rapide. Il faut la leurrer en installant deux résistances sur l’interrupteur des feux de stationnement (quand il existe) comme l’indique la photo.
Borne 52 pour le coté gauche et 53 pour le coté droit d'un coté des résistances et les autres extrémités réunies et raccordées à la masse (fixation inférieure gauche de la planche de bord)
Jean-Marc
Dans le bulletin il est écrit il faudra impérativement faire une mise à la masse donc un fil (noir comme sur la photo) raccordé sur la borne 4 – et l’autre extrémité à la fixation de l’ancienne centrale vis de 6 mm avec rondelle éventail. Gratter la tôle de la planche de bord pour avoir une bonne continuité électrique.
Dans le cas d’installation de lampes Led sur les clignotants, la centrale se comporte comme si une lampe était défectueuse du fait de la faible consommation des Led par un clignotement rapide. Il faut la leurrer en installant deux résistances sur l’interrupteur des feux de stationnement (quand il existe) comme l’indique la photo.
Borne 52 pour le coté gauche et 53 pour le coté droit d'un coté des résistances et les autres extrémités réunies et raccordées à la masse (fixation inférieure gauche de la planche de bord)
Jean-Marc