Les bagues droites et gauches sont improprement appelées bagues d’arrêt d’huile.
Dans d’autres applications, poulie avant moteur et palier arrière du vilebrequin (203, 403, 404) le ou les filets inverses sont sur les arbres et l’effet de rotation renvoie l’huile dans le carter. Ici l’hélice inversée est sur la partie fixe. On comprend qu’on est loin d’un arrêt d’huile, il n’y a bien sûr pas contact de cette bague avec l’arbre de roue, même si la vue le laisse supposer..
Il ne faut pas trop arrêter l’huile à ce niveau, car il faut lubrifier le roulement.
Tout ça je le sais.
J'ai effectué la même opération sur une berline de fin 1955 (pas besoin d'usiner les tulipes) et je n'ai pas à m'en plaindre.
Les roulements sont montés à la graisse, montage classique ailleurs.
La séparation huile/graisse est faite non pas par un, mais par 2 joints SPI dans la tulipe et je conserve aussi le joint SPI de la bride.
Je suis surpris par ces travaux.
Et bien, avant que la graisse de roulement ne suinte sur les garnitures de freins, va falloir y aller !
Car les trous d'évacuation se bouchent très vite, et quand la fuite d'huile prend de l'ampleur, ce sont les freins qui morflent.
Autre avantage, les joints sont standard et se trouvent partout pour 2 cacahuètes.
J'ai remarqué aussi que les morceaux de bakélite peuvent se balader du côté de la couronne et la vis
IMPORTANT :
Je précise tout de même que le montage d'origine Peugeot n'est pas remis en question sur sa conception.
Celui-ci a fait ses preuves.
Ma façon de faire, mes choix et mes moyens ne constituent qu'une sorte de défi personnel pour tester si amélioration il y a.
Je me devais de le préciser.
