403 de 1959
Re: 403 de 1959
pour un novice, tu n'hésites pas : commencer en ouvrant un moteur, il faut oser ; c'est super
Marc
Re: 403 de 1959
Bonjour à tous,
Un aperçu de la suite des travaux :
La culasse avant et pendant le démontage :
Dépose et nettoyage des soupapes, ressorts, … :
Quitte à mettre la culasse à nue, j’en profite pour déposer la tôle côté admission. Après l’équivalent d’une bonne journée de travail, et d’au moins deux bombes de dégrippant, j’arrive à bout des douze vis de fixation sans en casser une ! Comme quoi avec de la patience…
La culasse et tous ses habitants sont confiés à un professionnel.
Au programme :
Nettoyage aux ultrasons, épreuve, surfaçage (il n’y a pas eu besoin de rectifier), rectification des sièges et des soupapes, rodage de tout ce petit monde.
La même, mais après sa cure de jouvence :
J’en profite pour mettre en place la pastille de dessablage côté pompe à eau :
La rampe de culbuteurs a également droit à un bon nettoyage :
Tout comme le bloc qui, après avoir été mis à nu, subit un décrassage en règle…
Avant :
Après :
Celui-ci sera revêtu, sous peu, d’une belle robe noire, un RAL 9005.
Mais avant ça, j’ai deux gros dilemmes concernant ce bloc :
Gros dilemme n°1 :
Concernant le plan de joint, j’avais bien pensé lui faire subir un léger surfaçage, mais j’ai peur qu’après, la hauteur de dépassement des chemises soit trop importante, ce qui entraînerai le réusinage des gorges…
Gros dilemme n°2 :
Malgré un gros nettoyage, le circuit de refroidissement présente encore beaucoup de corrosion, mais je ne sais pas comment le nettoyer sans risquer d’abîmer le plan de joint, ou les paliers de vilebrequin…
Alors je prends toutes les bonnes idées !
Un aperçu de la suite des travaux :
La culasse avant et pendant le démontage :
Dépose et nettoyage des soupapes, ressorts, … :
Quitte à mettre la culasse à nue, j’en profite pour déposer la tôle côté admission. Après l’équivalent d’une bonne journée de travail, et d’au moins deux bombes de dégrippant, j’arrive à bout des douze vis de fixation sans en casser une ! Comme quoi avec de la patience…
La culasse et tous ses habitants sont confiés à un professionnel.
Au programme :
Nettoyage aux ultrasons, épreuve, surfaçage (il n’y a pas eu besoin de rectifier), rectification des sièges et des soupapes, rodage de tout ce petit monde.
La même, mais après sa cure de jouvence :
J’en profite pour mettre en place la pastille de dessablage côté pompe à eau :
La rampe de culbuteurs a également droit à un bon nettoyage :
Tout comme le bloc qui, après avoir été mis à nu, subit un décrassage en règle…
Avant :
Après :
Celui-ci sera revêtu, sous peu, d’une belle robe noire, un RAL 9005.
Mais avant ça, j’ai deux gros dilemmes concernant ce bloc :
Gros dilemme n°1 :
Concernant le plan de joint, j’avais bien pensé lui faire subir un léger surfaçage, mais j’ai peur qu’après, la hauteur de dépassement des chemises soit trop importante, ce qui entraînerai le réusinage des gorges…
Gros dilemme n°2 :
Malgré un gros nettoyage, le circuit de refroidissement présente encore beaucoup de corrosion, mais je ne sais pas comment le nettoyer sans risquer d’abîmer le plan de joint, ou les paliers de vilebrequin…
Alors je prends toutes les bonnes idées !
Re: 403 de 1959
Impressionant !
403 B8 1958 "swappée" 203 U8...
204 coupé 1969 à remettre en route
504 coupé épave 1971 (pourrait bien revoir la route un jour )
504 coupé injection 1971
204 coupé 1969 à remettre en route
504 coupé épave 1971 (pourrait bien revoir la route un jour )
504 coupé injection 1971
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Re: 403 de 1959
Bonjour,
Le n° 2 944 308 frappé sur le moteur, soit celui d’une B8 modèle 1960, non une U8 début 1960.
La culasse date de 1965.
Il est vrai qu’il n’est pas facile de nettoyer l’intérieur d’un bloc avec les moyens traditionnels, brosse, grattoir, nettoyeur haute pression.
Plus efficace serait un microbillage en protégeant les parties usinées. mais le nettoyage sera à faire avec beaucoup d’attention pour éliminer toutes les billes, le circuit de graissage en particulier en enlevant les bouchons …
Parfois le mieux est l’ennemi du bien. Pour la culasse c’est la même chose. L’intérieur du bloc peut rester nu, le liquide de refroidissement empêchant toute oxydation.
Il m’est arrivé d’utiliser un produit RESTOM pour un bloc coté huile et coté liquide de refroidissement.
La tenue est bonne coté huile, moins bien sur les chemises, pourtant neuves !
Certains ateliers de rectification ont des machines à laver.
Si le plan de joint du bloc est à reprendre il faudra naturellement retoucher l’appui de la chemise en haut du bloc pour garantir un désaffleurèrent (sans joint) de 0 à 0.07mm. Dans un autre post j’avais écrit : On peut avoir une planéité approximative due à la corrosion. A l'époque et encore sur les joins d'aujourd’hui pour 403, il n'y a pas de verni qui se polymérisera avec la température. Le constructeur préconisait l’utilisation d’huile de lin cuite, qui pouvait être remplacée par de l’HERMETIC, du COLLEX type aviation ou plus récemment par du Loctite MR 5923 par exemple.
Le coté désagréable serait de constater des suintements LR ou huile entre bloc et culasse.
Jean-Marc
Le n° 2 944 308 frappé sur le moteur, soit celui d’une B8 modèle 1960, non une U8 début 1960.
La culasse date de 1965.
Il est vrai qu’il n’est pas facile de nettoyer l’intérieur d’un bloc avec les moyens traditionnels, brosse, grattoir, nettoyeur haute pression.
Plus efficace serait un microbillage en protégeant les parties usinées. mais le nettoyage sera à faire avec beaucoup d’attention pour éliminer toutes les billes, le circuit de graissage en particulier en enlevant les bouchons …
Parfois le mieux est l’ennemi du bien. Pour la culasse c’est la même chose. L’intérieur du bloc peut rester nu, le liquide de refroidissement empêchant toute oxydation.
Il m’est arrivé d’utiliser un produit RESTOM pour un bloc coté huile et coté liquide de refroidissement.
La tenue est bonne coté huile, moins bien sur les chemises, pourtant neuves !
Certains ateliers de rectification ont des machines à laver.
Si le plan de joint du bloc est à reprendre il faudra naturellement retoucher l’appui de la chemise en haut du bloc pour garantir un désaffleurèrent (sans joint) de 0 à 0.07mm. Dans un autre post j’avais écrit : On peut avoir une planéité approximative due à la corrosion. A l'époque et encore sur les joins d'aujourd’hui pour 403, il n'y a pas de verni qui se polymérisera avec la température. Le constructeur préconisait l’utilisation d’huile de lin cuite, qui pouvait être remplacée par de l’HERMETIC, du COLLEX type aviation ou plus récemment par du Loctite MR 5923 par exemple.
Le coté désagréable serait de constater des suintements LR ou huile entre bloc et culasse.
Jean-Marc
Re: 403 de 1959
Un grand merci Jean-Marc pour toutes ces précisions !
Concernant le bloc, en rapport avec le n° de série, j'avais estimé la même année, par contre je ne savais pas s'il provenait d'une berline ou autre.
Pour la puissance, j'ai eu confirmation après la dépose de la culasse...
Concernant la culasse, j'hésitais entre 59 et 65, le "F" étant à l'envers, le "5" aurait pu l'être aussi, ce qui me faisait douter.
Pour la rénovation de l'intérieur du bloc :
- La peinture "orange" de chez Restom: Je l'ai vu sur leur catalogue, mais c'est le manque de garantie sur la tenue à long terme qui me freine sur son utilisation.
- Le microbillage, c'était mon idée première, et j'ai la possibilité de le faire (sableuse d'atelier et microbilles de verre). Mais pour cela, il faudrait donc protéger les différents plans de joints (culasse, filtre à huile, pompe à essence, ...) peut être avec de la tôle ou un fin contreplaqué ?
Et ensuite passer un bon coup de soufflette partout, en ayant pris soin d'enlever les bouchons (merci pour le schéma ! )
Ce qui est sur, c'est que ça me gênerait d'avoir tout démonté pour laisser le bloc dans cet état au remontage !
Concernant le surfaçage du plan de joint de culasse, en discutant par hasard avec un ancien mécano ce matin, il me disait que parfois, il "passait" le bloc sur un marbre avec de la pâte à rôder, et que cela suffisait à "nettoyer" le plan de joint.
Quelqu'un a déjà pratiqué cette méthode ?
Concernant le bloc, en rapport avec le n° de série, j'avais estimé la même année, par contre je ne savais pas s'il provenait d'une berline ou autre.
Pour la puissance, j'ai eu confirmation après la dépose de la culasse...
Concernant la culasse, j'hésitais entre 59 et 65, le "F" étant à l'envers, le "5" aurait pu l'être aussi, ce qui me faisait douter.
Pour la rénovation de l'intérieur du bloc :
- La peinture "orange" de chez Restom: Je l'ai vu sur leur catalogue, mais c'est le manque de garantie sur la tenue à long terme qui me freine sur son utilisation.
- Le microbillage, c'était mon idée première, et j'ai la possibilité de le faire (sableuse d'atelier et microbilles de verre). Mais pour cela, il faudrait donc protéger les différents plans de joints (culasse, filtre à huile, pompe à essence, ...) peut être avec de la tôle ou un fin contreplaqué ?
Et ensuite passer un bon coup de soufflette partout, en ayant pris soin d'enlever les bouchons (merci pour le schéma ! )
Ce qui est sur, c'est que ça me gênerait d'avoir tout démonté pour laisser le bloc dans cet état au remontage !
Concernant le surfaçage du plan de joint de culasse, en discutant par hasard avec un ancien mécano ce matin, il me disait que parfois, il "passait" le bloc sur un marbre avec de la pâte à rôder, et que cela suffisait à "nettoyer" le plan de joint.
Quelqu'un a déjà pratiqué cette méthode ?
Re: 403 de 1959
Bonjour
Avec cette méthode, il faudrait faire très attention à ce que de la pâte à roder ne se retrouve pas dans les parties lubrifiées.
Notamment au moment du nettoyage. Sinon c'est la cata.
Avec cette méthode, il faudrait faire très attention à ce que de la pâte à roder ne se retrouve pas dans les parties lubrifiées.
Notamment au moment du nettoyage. Sinon c'est la cata.
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Re: 403 de 1959
Quand j'ai refait mon bloc cette été j'ai passer toute la partie "eau" autour des chemise et tous celas a la brosse métallique au boute de ma presseuse ca était très efficace ! je n'ai pas passer sur les plant de joint des chemise que jais nettoyer doucement à la mains . une tres tres grosse partie de la rouille a dégagé . je me sui arrêté la perce que comme dit Jean Marc après j'ai pensé qu'avec le ldr il n'y aurai plus de souci. et pour le plant de joint du bloc je confirme la pate loctite c'est tres tres bien !
Re: 403 de 1959
Hier, c'était atelier vilebrequin...
Contrôle de la flèche :
3 centièmes sur un tour complet, c'est dans la tolérance
Contrôle des diamètres des paliers et manetons :
Là aussi, toutes les mesures relevées sont dans les tolérances standards
Reprise des filetages :
Surtout pour les bouchons, car après le dématage, on voit que les filets ont soufferts...
Mise en place des bouchons neufs :
Nettoyage et microbillage des masses d'équilibrage :
Et remontage de l'ensemble :
Voilà, maintenant direction l'atelier pour vérification de l'équilibrage
Contrôle de la flèche :
3 centièmes sur un tour complet, c'est dans la tolérance
Contrôle des diamètres des paliers et manetons :
Là aussi, toutes les mesures relevées sont dans les tolérances standards
Reprise des filetages :
Surtout pour les bouchons, car après le dématage, on voit que les filets ont soufferts...
Mise en place des bouchons neufs :
Nettoyage et microbillage des masses d'équilibrage :
Et remontage de l'ensemble :
Voilà, maintenant direction l'atelier pour vérification de l'équilibrage
Re: 403 de 1959
la vache, dire que je vais avoir tout ça à faire quand je vais changer les joints de chemises... pas très rassurant
Marc
Re: 403 de 1959
Il va être beau ce moteur! Bravo
Re: 403 de 1959
Les images parlent. Tu as l'air méthodique et réfléchi. Il n'y a pas de raison